Emmanuel Macron, dans son discours prononcé le 16 février 2018, à l’occasion du nouvel An lunaire (Elysée, Paris) :
« Vous savez, on parle beaucoup en cette année de la commémoration de la fin du premier conflit mondial et il y a évidemment un grand homme de ce conflit, celui qui allait gagner le dernier quart d’heure. Clemenceau. Mais on trahirait la mémoire de Clemenceau à ne pas se souvenir que c’était un grand amoureux de l’Asie ; quand on visite – ce qui est toujours touchant et j’invite chacun d’entre vous à le faire – ce qui fut sa dernière maison à Paris dans le 16e arrondissement, on y voit énormément de traces de l’Asie qui était l’une de ses passions ; et il était un passionné en effet des arts d’Asie, très assidu au musée Guimet, il visita l’Asie dans ses vieux jours et il marque l’importance de ces liens culturels, de ces traces, de ces passeurs que sont les artistes et de cette compréhension partagée qui permet justement là aussi, dans les moments les plus difficiles, de ne pas commettre les erreurs diplomatiques ou politiques, de toujours garder le lien même lorsque des désaccords existent et de bâtir, de bâtir ensemble. »