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CLEMENCEAU ET LA JUSTICE

l’idéal d’une vie consacrée à la République

du 18 avril au 29 juillet 2023

 

Toute sa vie, Georges Clemenceau (1841-1929) a été gui­dé par son obsession de la Justice – le nom qu’il donna, en 1880, au journal de ses premières luttes essentielles. Elle le fit se ranger parmi les protestataires de l’Assemblée de Bordeaux contre la violence faite aux Alsaciens et aux Lorrains qui voulaient rester Français. C’est encore au nom de la Justice qu’il milite pour l’amnistie des Communards. Il la réclame aussi pour les peuples colonisés, pour les ouvriers et pour les pauvres.

« Sa parole et sa plume se portèrent, au plus concret des vies populaires, contre les iniquités qui les accablaient, des taudis aux casernes, des hôpitaux aux prisons, des prétoires aux maisons closes et jusqu’à l’échafaud de l’insupportable peine de mort. Mais elles nourrirent aussi sans relâche, à une autre hauteur, son inflexible célébration des Lumières. Son combat pour Dreyfus, éblouissant, rayonne ainsi à la rencontre de l’individuel et de l’universel » souligne Jean-Noël Jeanneney, président de la Fondation le musée Clemenceau. 

Le parcours de l’exposition-focus débute en 1858 lors de sa prise de conscience de l’idéal de Justice à la suite de l’arrestation de son père, ses séjours en prison, son combat pour l’amnistie des Communards et son enga­gement politique pour la mise en place d’un programme républicain dont l’idéal est au cœur. Enfin, l’exposition-focus se clôture par les grands combats du Tigre : les prisons, l’Affaire Dreyfus, la peine de mort.

« De son idéal républicain à ses combats judiciaires, Clemenceau a été guidé tout au long de sa vie par une idée fixe qu’il n’a cessé de défendre avec caractère et courage : la Justice. » rappelle Alexandre Duval-Stalla, le commissaire de cette exposition -focus.

 

Avec le partenariat de la Direction Centrale de la police judiciaire (DCPJ) pour la réalisation de la vidéo : « »POLICE JUDICIAIRE, POLICE DE LA PREUVE, l’héritage de Clemenceau ».

 

 

Commissariat :

Alexandre Duval-Stalla, avocat au Barreau de Paris et président fondateur de Lire pour en sortir

A la librairie du musée : 

Clemenceau et la Justice, l’idéal d’une vie consacrée à la Républiquetextes d’Alexandre Duval-Stalla, postface de Jean-Noël Jeanneney, cahier d’exposition-focus n°6, Musée Clemenceau, Paris, 2023 (10€)

Communiqué de presse

Programmation culturelle 

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CLEMENCEAU ET LES PHOTOGRAPHES DE L’INTIME

du 27 septembre 2022 au 28 janvier 2023 (prolongation jusqu’au 25 février 2023)

 

Du 27 septembre 2022 au 28 janvier 2023, le musée Clemenceau invite les visiteurs à découvrir l’exposition-focus « Clemenceau et les photographes de l’intime » conçue à partir de ses propres collections. 

Georges Clemen­ceau (1841-1929) a si souvent répété qu’il détestait ses portraits et ses bustes (« ils me font une tête de vieux crétin ») qu’on a trop négligé jusqu’ici les relations tout autres qu’il a entretenues, au long d’une vie si riche en passions et en péripéties, avec les photographes et la photographie : relations toujours contrastées et variables, certes, mais non sans séductions croisées.

« Cet « instant décisif » du cliché dont parlait Cartier-Bresson convenait peut-être mieux que la sculpture et la peinture, avec la pose que celles-ci exigeaient, à un tempérament dont la profondeur ne s’est jamais mieux révélée que dans l’immédiat de l’action et de l’éloquence » souligne Jean-Noël Jeanneney, président de la Fondation le musée Clemenceau.

Le parcours de l’exposition-focus suit les premiers pas de Clemenceau devant l’objectif de son père et, plus tard, en politique, sous l’œil de son ami Félix Nadar rencontré durant la Commune. Peu enclin à se dévoiler, le Tigre va, dès 1898, à certaines occasions, ouvrir les portes de son intimité puis davan­tage au moment de sa retraite pour asseoir son image d’écrivain. Dornac, Jean-Baptiste Tournassoud, Henri Manuel, Jean Clair-Guyot et Henri Martinie seront des témoins privilégiés. L’exposition-focus se clôture par des photographies de famille immortalisant les moments de bonheur et de complicité avec ses enfants et petits-enfants.

Commissariat :

Lise Lentignac, musée Clemenceau, co-auteur « Un visage de Clemenceau, d’après le manuscrit de Jean Clair-Guyot », CRVH, 2021

A la librairie du musée :

« Clemenceau et les photographes de l’intime», textes de Lise Lentignac, postface de Jean-Noël Jeanneney, cahier d’exposition-focus n°5, Musée Clemenceau, Paris, 2022 (10€)

Du 27 septembre 2022 au 28 janvier 2023 

durant les heures d’ouverture du musée Clemenceau

Communiqué de presse

Programmation culturelle

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DES FEMMES ET CLEMENCEAU

La liberté pour horizon

du 8 mars au 30 juillet 2022

Le musée Clemenceau présente Des Femmes et Clemenceau. La liberté pour horizon, du 8 mars au 30 juillet 2022, s’intéressant aux positions de Clemenceau sur les droits des femmes à travers plusieurs portraits féminins parmi ses relations : Louise Michel, Marguerite Durand, Sévérine, Rose Caron, Blanche Hoschedé-Monet, …

Réputé misogyne, Georges Clemenceau, à partir de 1894, une fois divorcé, tout en continuant à mener sa vie d’homme libre, œuvre pour la reconnaissance de certains droits aux femmes. Loin de devenir féministe, il s’élève avec vigueur contre la morale judéo-chrétienne castratrice et culpabilisante. Refusant le puritanisme et se battant contre les humiliations et l’injustice, il combat l’ordre moral bourgeois et revendique des droits économiques et sociaux pour les femmes.

« Au fil de ces brefs récits juxtaposés […] Clemenceau apparaît tel qu’en lui-même. Non pas exempt, dans sa vie personnelle comme dans ses propos, de divers préjugés qui régnaient en son temps mais secouant néanmoins de la plus impétueuse façon l’ordre moral hypocrite de la bourgeoisie » comme le souligne Jean-Noël Jeanneney. « Libre et lucide, comme il le fut dans d’autres champs tout au long de son histoire. Et par là prémonitoire quant aux combats à venir pour la libération des femmes ». 

Cette exposition-focus rassemble des œuvres issues des collections du musée d’Orsay (un portrait de Séverine par Hawkins), de la bibliothèque Marguerite Durand et du musée Eugène Carrière (Gournay-sur-Marne) ainsi que de collections privées.

 

Commissariat : 

Sylvie Brodziak, professeure des Universités, université Paris-Cergy
Lise Lentignac, administratrice du musée Clemenceau
Florence Rionnet, docteur en Histoire de l’art moderne et contemporain

 

Exposition-focus
du 8 mars au 30 juillet 2022
durant les heures d’ouverture du musée Clemenceau

A la librairie du musée :

« Des Femmes et Clemenceau. La liberté pour horizon», textes de Sylvie Brodziak, Lise Lentignac et Florence Rionnet, postface de Jean-Noël Jeanneney, Cahier d’exposition-focus n°4, Musée Clemenceau, Paris, 2021 (10€)

 

Communiqué de presse

Autour de l’exposition-focus

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CARTE BLANCHE A CODEX URBANUS

du 14 septembre 2020 au 29 janvier 2021

 

Il y a une dizaine d’années, Codex Urbanus a commencé à peindre un bestiaire vandale sur les murs du 18ème arrondissement au milieu de la nuit. Ce manuscrit urbain – traduction française du latin Codex Urbanus – se compose exclusivement de chimères et d’animaux fantastiques. Ce projet mural a fait connaître l’artiste au grand public et lui a donné son nom. 

Après le Musée Gustave Moreau, le Château de Malmaison, c’est chez le Tigre que Codex Urbanus pose ses bombes et ses poscas, pour discuter avec ce mythe républicain qu’est Georges Clemenceau. 

Le musée Clemenceau donne, pour la première fois, carte blanche à l’artiste de street art, Codex Urbanus, du 14 septembre au 29 janvier 2022. 

 

Les œuvres de Codex Urbanus

Une carte blanche à un street artist au musée Clemenceau, cela peut sembler un peu étrange… et pourtant, les passerelles sont nombreuses entre ce passionné d’art qui fut ministre de l’Intérieur et ces peintres muraux dont la pratique artistique constitue un délit.

Fidèle à l’esprit du street art, Codex Urbanus a choisi d’intervenir sur des objets et des documents anciens (livres, affiches…), ayant appartenu au Tigre, ce qui rappelle l’aspect irrévérencieux, la dégradation volontaire des oeuvres éphémères de la rue. 

 « Eh bien oui, Clemenceau est vivant ! Les échos de ce qu’il fut ne sont l’apanage de personne. », comme l’écrit Jean-Noël Jeanneney, « Sa figure est à tous. L’intrusion que nous avons voulue, du talent de Codex Urbanus en ces lieux en témoigne de belle façon. »

Si le visiteur veut seulement profiter de l’ambiance singulière de l’appartement du Père la Victoire, les pièces contemporaines s’insèrent discrètement dans les lieux, sans rien forcer. C’est donc une sorte de chasse au trésor à laquelle le visiteur est convié pour découvrir la vie et l’oeuvre de Clemenceau dans un parcours parallèle et décalé. 

Durant cette période, Codex Urbanus réalisera sur les murs de la salle d’exposition-focus, au premier étage, une fresque s’inspirant des Nymphéas de Claude Monet, en hommage à l’amitié fraternelle qui liait l’artiste et l’homme politique.

du 14 septembre 2020 au 29 janvier 2021
durant les heures d’ouverture du musée Clemenceau

A la librairie du musée :

« Carte Blanche à Codex Urbanus», textes de Codex Urbanus, postface de Jean-Noël Jeanneney, Cahier d’exposition focus, Musée Clemenceau, Paris, 2021 (10€)

 

Communiqué de presse

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CLEMENCEAU ET GUSTAVE GEFFROY

L’art, une passion partagée

du 19 mai au 31 juillet 2021

 

Le musée Clemenceau présente une exposition-focus, Clemenceau, Gustave Geffroy, l’art, une passion partagée, du 19 mai au 31 juillet 2021.

Le critique d’art Gustave Geffroy (1855-1926) a été l’un des plus fidèles collaborateurs et amis de Georges Clemenceau, de leur rencontre en 1880 au décès de Geffroy en 1926.

Partageant les mêmes convictions politiques et sociétales, une même passion pour l’art, la littérature et le théâtre, les deux hommes qui ont entretenu des relations professionnelles ininterrompues dans la presse, ont créé de solides liens d’amitié, nourris par une estime réciproque. « Il a beaucoup apporté au Tigre envers qui son affectueuse dévotion ne connut jamais de défaillance » comme l’écrit Jean-Noël Jeanneney, Président de la Fondation le musée Clemenceau.

Clemenceau a trouvé en cet homme modeste et discret un précieux collaborateur, un soutien inconditionnel et un véritable guide dans le milieu des arts et des lettres. Cette exposition-focus se propose de mettre en valeur leur passion commune pour les arts plastiques. Gustave Geffroy est celui qui va permettre à Clemenceau de renouer avec Claude Monet ou encore de rencontrer les artistes Eugène Carrière, Rodin, Cézanne, Raffaëlli, Steinlen.

A cette occasion, le musée Clemenceau présente des oeuvres issues des collections du musée d’Orsay (un portrait de Geffroy par Eugène Carrière, un buste de Geffroy par Auguste Rodin), du Petit Palais et du musée Eugène Carrière, Gournay-sur-Marne.

 

Commissariat :

Patricia Plaud-Dilhuit, maître de conférences en Histoire de l’art contemporain, Département Histoire de l’art et archéologie, Université Rennes 2

Coordination :

Lise Lentignac, administratrice

Jacqueline Sanson, secrétaire générale

Conception graphique :

Atelier Deltaèdre

Remerciements à :
Académie Goncourt ; Archives municipales de Nancy ; BnF; musée Eugène Carrière ; Musée d’Orsay ; Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris

A la librairie du musée :

« Clemenceau, Gustave Geffroy – l’art, une passion partagée» Texte de Patricia Plaud-Dilhuit, postface de Jean-Noël Jeanneney Cahier d’exposition focus n°2, Musée Clemenceau, Paris, 2021 (10€)

Dossier de presse

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CLEMENCEAU ACCUEILLE VICTOR HUGO

du 17 mars 2020 au 02 janvier 2021

 

Le musée Clemenceau présente Le musée Clemenceau présente, jusqu’au 02 janvier 2021, une exposition-focus, Clemenceau accueille Victor Hugo, retraçant les destins croisés de deux Illustres, le jeune Clemenceau et le poète Hugo, revenu d’exil, à travers leurs combats communs, leurs idéaux et leur passion pour l’Asie, illustrés de documents originaux issus de collections publiques et privées.

Tous deux originaires de Vendée, opposants à l’Empire, Victor Hugo et Clemenceau se rencontrent dès la proclamation de la République. Ils luttent contre l’abandon de l’Alsace et de la Moselle, pour l’amnistie des Communards, pour la laïcité, pour le suffrage universel, contre la censure, pour la liberté de la presse, l’abolition de la peine de mort.

 

Commissariat :

Marie-Laure Prévost, Conservateur général (h), BnF

Coordination :

Valérie Joxe, administratrice

Lise Lentignac, administratrice adjointe

Conception graphique : 

Atelier Deltaèdre

Remerciements à :

BnF, Mairie du 18ème arrondissement, Maisons de Victor Hugo Paris/Guernesey, Sénat, M. Marcel Wormser

A la librairie du musée :

« Clemenceau accueille Victor Hugo », cahier d’exposition-focus n°1, Musée Clemenceau, Paris, 2020 (10€).

Dossier de presse

Contact Us

Site officiel de la Fondation du musée Clemenceau à Paris

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