GILBERT BELLAN, le peintre de Clemenceau

Patrick de Villepin

 

Préface de Sylvie Brodziak

 

Avec ses « Instantanés de couleur », Gilbert Bellan est tour à tour le peintre du traité de Versailles, des ruines de guerre, de la Victoire (1918) ou de la Libération (1944), admirateur de Péguy, Barrès, Foch ou de Gaulle. Par-dessus tout, il se considère au service de Georges Clemenceau. De Paris aux côtes de Vendée, il accompagne le Tigre tout au long d’une retraite heureuse. De sa maison sur la dune, Clemenceau lui commande un « chêne vert titanesque » auquel il s’identifie. Présenté au Salon des Beaux-Arts, l’Ancêtre c’est lui. Face à l’océan, une deuxième mission attend l’artiste : « Claude Monet a fait les meules, les cathédrales à des heures successives. Vous ! Vous allez faire la mer qui est un programme autrement grandiose. »

Deux cents tableaux de ciels et de mers et voici Bellan désigné « horizon de Vendée ».

Monet était le grand ami de Clemenceau. Mais un peintre peut en cacher un autre.

CVRH, 2019

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